Vonda McIntyre – La Lune et le Roi-Soleil
Quatrième de couverture : En 1693, le père jésuite Yves de La Croix, explorateur au service du roi Louis XIV, ramène à Versailles un couple de mammifères marins capturés dans les mers du Nouveau Monde. L’un d’eux succombe, tandis que l’autre, la femelle, survit et provoque l’ébahissement général. Marie-Josèphe, la jeune sœur du religieux, qui se voue à l’étude des sciences naturelles loin des intrigues de la cour, devient l’intermédiaire entre les humains et la créature aussi laide que son chant est beau. Protégé par le roi vieillissant qui espère découvrir le secret de l’immortalité, Yves cherche à percer les mystères de la voix divine de l’étrange sirène. Mais revendiquer l’intelligence de cette créature est un grave défi aux conventions aristocratiques et à l’obscurantisme chrétien. Conte tragique où vérité historique et imaginaire se mêlent et se côtoient, La Lune et le Roi-Soleil est aussi un plaidoyer pour la tolérance et la liberté.
Outre sa quatrième de couverture intrigante, deux choses m’ont donné envie de lire ce livre : premièrement, ce roman a reçu le prestigieux prix Nebula en 1997 et deuxièmement, il fait l’objet d’une adaptation cinématographique dont la sortie est prévue cette année (source : imdb).
J’ai été interpellée par le mélange science-fiction/réalité historique, imaginer un monstre marin dans la fontaine d’Apollon en plein milieu des jardins de Versailles, il fallait y penser !
La vie à la cour du Roi-Soleil est plutôt bien rendue, toutefois j’ai trouvé que le côté fantastique n’était pas vraiment le plus intéressant même si la relation entre Marie-Josèphe et le monstre marin est bien développée. Ce sont les thèmes sous-jacents qui m’ont le plus interpellée : la place des femmes dans la société de l’époque à travers le personnage de Marie-Josèphe, l’esclavage, l’intolérance…
La Lune et le Roi-Soleil s’est avérée une lecture intéressante et divertissante même si elle n’a pas tout à fait correspondu à mes attentes.
Le Livre de poche, mars 2016