Philippe Besson – Vivre vite
Quatrième de couverture : Si célèbre soit-il, James Dean, symbole de la jeunesse éternelle, demeure toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, dresse, à travers la voix de ses proches, le portrait intime d’un garçon de l’Indiana, inconsolable et myope, turbulent mais d’une beauté irrésistible, qui s’est donné à tous, sans jamais appartenir à personne : un acteur incandescent devenu, en trois films et un accident de voiture, une icône intemporelle.
J’ai adoré la façon dont Philippe Besson donne voix à l’entourage de James Dean, famille, professeurs, quelques anonymes mais aussi ceux qui l’ont côtoyé dans l’industrie du cinéma, Elia Kazan, Marlon Brando, Elizabeth Taylor, Pier Angeli…
On y découvre également son insatiable passion pour la vitesse qui l’a conduit à la mort sur une route de Californie le 30 septembre 1955 au volant de sa mythique Porsche 550 Spyder.
L’auteur ne cherche pas à encenser celui qui restera à jamais une icône de la jeunesse rebelle mais nous montre une image de l’acteur probablement assez proche de la réalité.
Si vous aimez James Dean, vous serez certainement ému par cette lecture, si vous ne l’aimez pas, ce livre ne vous fera sûrement pas changer d’avis, et si vous ne connaissez pas, et bien c’est une très bonne façon de le découvrir !
Un texte émouvant que j’ai lu avec grand plaisir et qui m’a donné très envie de revoir East of Eden et Rebel without a cause (et même Giant que je n’ai vu qu’une ou deux fois) !
10/18, janvier 2016