Il y a quelques jours, je découvrais La Confrérie de la Dague Noire et, contre toute attente, cela me plu. A tel point que je n’ai pas résisté longtemps avant d’ouvrir ce second tome consacré à Rhage !
Rhage ayant gravement contrarié la Vierge Scribe, il a été condamné à une malédiction de deux cents ans ; dès que ses envies et pulsions sont contrariées, il se transforme en une créature d’au moins deux mètres cinquante ressemblant à un dragon. Autant vous dire toute de suite qu’il ne faut pas l’énerver ! Ceci dit, c’est une capacité qui peut s’avérer utile face aux éradiqueurs, ne trouvez-vous pas ? Le problème, c’est que dans ces cas-là, il s’en prendrait tout aussi bien à ses amis qu’à ses ennemis (ça ne serait plus une malédiction, nous sommes bien d’accord).
Désormais, s’il n’évacuait pas régulièrement sa tension, il devenait une machine à tuer. Pour se soulager et recouvrer un certain équilibre, deux moyens seulement s’offraient à lui : se battre ou faire l’amour et il en usait comme un diabétique doit s’injecter de l’insuline. Du moment qu’il avait sa dose, il arrivait à se maîtriser, mais ça ne marchait pas toujours. Et lorsqu’il perdait la tête, ça tournait mal pour tout le monde, lui y compris.
Un jour, une civile prénommée Bella demande de l’aide à la confrérie, elle a rencontré un jeune garçon muet sur le point d’effectuer sa transition qui semble tout ignorer de sa nature et de ses origines. Bella souhaite le confier à la confrérie et l’emmène dans ses locaux avec son interprète, Mary, une humaine.
Dès qu’il perçoit sa présence, Rhage jette son dévolu sur la jeune femme. Lui-même ne comprend pas son attirance, d’autant qu’elle est humaine, atteinte de leucémie, et qu’il ne pourra jamais être avec elle…
Un deuxième tome dans la lignée du premier, avec de l’action, des vampires, des scènes osées mais avec un personnage principal plus torturé et aussi plus touchant. Les passages avec les éradiqueurs m’ont un peu saoulé (au passage, si quelqu’un peut m’expliquer pourquoi ils dégagent une odeur de talc, ça serait gentil ; parce que bon, moi, des méchants qui sentent le talc, j’ai du mal à ne pas rire, quand même) ; mais ceci mis à part, j’ai passé un bon moment avec L’amant éternel. Certes, ce n’est pas de la grande littérature, mais est-ce exactement ce qu’on demande quand on lit une romance paranormale ? Pas vraiment, pour ma part, et ce n’est pas non plus illisible donc ça me convient. Je voulais du divertissement, j’ai été servie, je suis ravie !
J.R. Ward ayant laissé une affaire en suspens à la fin de ce deuxième tome, je vais être obligée de lire la suite, L’amant furieux, mince alors !
Milady, juillet 2010