Archive for the ‘ Littérature américaine ’ Category

Joyce Maynard – Long week-end

Joyce Maynard - Long week-endlogo_coeurAdèle vit seule avec Henry, son fils de 13 ans, depuis son divorce. Depuis, elle ne sort plus que très rarement de chez elle mais Henry a besoin d’un nouveau pantalon pour la rentrée des classes quelques jours plus tard, juste après le long week-end du Labor Day.

Alors qu’Henry est en train de feuilleter les magazines, il est abordé par un homme blessé qui lui demande si lui et sa mère et lui pourraient le conduire quelque part. Cet homme, c’est Frank Chambers, et il vient de s’évader de prison…

Frank n’a pourtant pas l’air méchant, il veut juste un endroit pour se cacher le temps que sa blessure lui fasse moins mal et malgré son côté menaçant, on sent qu’il ne fera rien à Henry et Adèle à moins qu’ils tentent de donner l’alerte. Il se montre même amical avec Henry et doux avec cette femme fragilisée par diverses épreuves qui nous seront révélées au cours du roman.

La narration est faite par un Henry adulte, on en déduit donc dès le début qu’il ne lui est rien arrivé de grave mais on se demande ce que sont devenus Frank et Adèle et comment s’est achevé ce long week-end

Henry est un adolescent qui a les préoccupations de son âge et la naïveté qui va avec, il ne comprend pas toujours les enjeux de la situation. Sa relation avec sa mère est au cœur de l’intrigue, il ne souhaite qu’une chose, la rendre heureuse, mais il n’est « que » son fils et ne peut pas lui apporter tout ce qu’elle pourrait souhaiter. L’arrivée d’un autre homme dans la maison vient chambouler tout cela. J’avoue pour ma part avoir été charmée par ce prisonnier en cavale et touchée par son histoire personnelle et j’avais envie que cela se termine bien pour lui (je ne vous dit pas si c’est le cas pour ne pas gâcher votre lecture).

J’aime particulièrement l’écriture de Joyce Maynard, chaque mot est à sa place, elle n’en dit ni trop ni pas assez, c’est parfait !

Une très belle histoire que j’ai dévorée avec beaucoup de plaisir. Sur le moment, je me suis dit que ça n’était pas un coup de cœur comme l’avait été Les filles de l’ouragan, mais comme j’ai continué à y penser plusieurs jours après l’avoir terminé je me suis dit que si, il méritait de figurer parmi mes coups de cœur même si c’est pour des raisons différentes !

10/18, janvier 2011

Logo LC Labor Day

Les autres billets de la LC chez Camille, Coralie, grigrigredin, Shelbylee auprès de qui je m’excuse de mon manque de suivi, j’ai eu la bonne idée de tomber malade alors que les beaux jours sont enfin là…

Je vous rappelle que le film sort aujourd’hui, mercredi 30 avril, en France sous le titre Last days of Summer (on se demande bien pourquoi avoir changé pour remettre un titre en anglais d’ailleurs) avec Kate Winslet et Josh Brolin dans les rôles principaux.

 

 

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Dan Simmons – Drood

Dan Simmons - DroodQuatrième de couverture : 9 juin 1865. Le train qui ramène Charles Dickens à Londres déraille. Sur les lieux de l’accident, l’écrivain croise un mystérieux personnage : Drood. Créature spectrale, hallucination, obsession… Il guidera Dickens dans sa lente déchéance. Ami de l’écrivain et témoin de sa chute, Wilkie Collins tente d’en comprendre les raisons.

Drood est un sacré pavé et je ne vous cache pas que je lui ai trouvé quelques longueurs, et pourtant, j’ai pris un grand plaisir à suivre cette histoire. Le fait que l’écrivain Wilkie Collins soit le narrateur et interpelle le lecteur à plusieurs reprises n’a pas été étranger à cela. Je ne suis pas une spécialiste de Dickens ni de Collins mais j’ai le sentiment que leur relation est assez bien retranscrite ; j’imagine qu’il y a un gros travail de documentation derrière ces pages. Il a en tout cas su exploiter les évènements marquants des dernières années de la vie de Charles Dickens pour les besoins de son intrigue.

Le mystérieux personnage du nom de Drood n’est pas inconnu du public puisque le dernier roman sur lequel travailla Dickens et qui resta inachevé s’intitule Le mystère d’Edwin Drood. Il n’en fallait pas plus à Dan Simmons pour construire une intrigue autour de ce personnage et c’est dans une atmosphère on ne peut plus mystérieuse qu’il nous plonge dans les bas-fonds londoniens, à la poursuite d’un personnage fantomatique.

La dimension fantastique conjuguée au côté biographique m’a énormément plu, c’est un roman que je vous recommande même si sa taille vous effraie !

Jusqu’à présent, dans la bibliographie de Dan Simmons, j’avais particulièrement aimé L’échiquier du mal et Hypérion, Drood vient prendre la troisième position !

Pocket, décembre 2012

Du côté des challenges : Challenge Charles Dickens chez Camille ; Le challenge US chez Noctenbule.

Donald Ray Pollock – Le Diable, tout le temps

Donald Ray Pollock - Le Diable tout le tempsLe Diable, tout le temps, c’est le genre de livre dont il est difficile de parler, c’est le genre de roman qui nous fascine et nous dégoute à la fois, bref, c’est le genre de livre qui, qu’on ait aimé ou non, nous marque pour un bon moment.

Dans l’Amérique des années 1945 à 1965, Donald Ray Pollock nous narre les destins de plusieurs personnages et malheur à ceux qui croisent leur route…

Dès le prologue, le ton est donné grâce à une scène surréaliste d’un père sacrifiant des animaux en offrande à Dieu pour que son épouse guérisse de la maladie qui est en train de l’emporter. Je trouvais déjà cela répugnant et pourtant, je n’ai pas hésité une seconde avant de continuer à tourner les pages…

Au fil des chapitres, nous découvrons plusieurs personnages plus détestables les uns que les autres, tant les criminels que ceux qui sont censés faire respecter la loi, il n’y en a pas un pour nous redonner un peu d’espoir… La construction du roman m’a aussi beaucoup plu bien qu’on ne saisisse pas le lien entre tous ses personnages au début, l’histoire s’avère finalement tout à fait cohérente.

Un roman dont j’ai apprécié la noirceur. Je ne le recommanderais pas à tout le monde mais si ce que j’en ai dit vous a plu ou intrigué, n’hésitez pas !

Le Livre de poche, janvier 2014

Du côté des challenges : Le challenge US chez Noctenbule ; A tous prix chez Asphodèle, Prix Mystère 2012.

Laura Kasischke – Les revenants

Laura Kasischke - Les revenantsQuatrième de couverture : Une nuit de pleine lune, Shelly est l’unique témoin d’un accident de voiture dont sont victimes deux jeunes gens. Nicole, projetée par le choc, baigne dans son sang, et Craig, blessé et en état de choc, est retrouvé errant dans la campagne. C’est du moins ce qu’on peut lire dans les journaux mais c’est une version que conteste Shelly. Un an après, Craig ne se remet toujours pas. Il ne cesse de voir Nicole partout… Serait-il possible que, trop jeune pour mourir, elle soit revenue ?

Ma découverte de Laura Kasischke avec Suspicious River s’était avérée extrêmement décevante. J’ai pourtant voulu lire un autre roman de cette auteure – qui était de toute façon déjà dans ma PAL ! – pour confirmer ou infirmer ma première impression. Et figurez-vous que j’ai bien fait car j’ai vraiment beaucoup aimé Les revenants !

Le roman m’a tout d’abord plu de par sa construction ; il commence pas un accident de voiture au cours duquel Nicole trouve la mort alors que son petit ami Craig réussit à s’en sortir. Les nombreux flashbacks nous permettent de comprendre la nature de la relation entre ces deux personnages ; plus on avance, plus on se dit qu’il y a quelque chose de louche dans cette histoire. Un sentiment qui est confirmé par Shelly, unique témoin de la scène dont le témoignage n’a été pris en compte ni par la police, ni par les médias…

Laura Kasischke est vraiment douée pour nous emmener où elle veut, nous faire sentir qu’il se passe quelque-chose d’étrange sans qu’on arrive à mettre précisément le doigt dessus. Elle entretient le suspens à merveille jusqu’au bout et la révélation finale est tellement énorme que je n’aurais jamais pu imaginé le dénouement avant la fin du roman.

Le fait que le roman se déroule sur un campus universitaire fait aussi partie des éléments qui m’ont plu dans ce roman. Il n’échappe pas à quelques clichés mais ils apportent un réel plus au dénouement.

Ce roman fait donc pencher la balance vers le positif en ce qui concerne Laura Kasischke, j’en lirai d’autres en espérant que cela reste dans cette veine !

Le Livre de poche, janvier 2013

Du côté des challenges : Le challenge US chez Noctenbule ; Romancières américaines chez Miss G.

Jonathan Dee – La fabrique des illusions

Jonathan Dee - La fabrique des illusionsAu début du roman, nous suivons deux histoires en parallèle, celle de Molly, une jeune fille qui grandit dans un trou paumé et celle de John qui travaille à New York dans une agence de pub. Contrairement à ce que le laissait présager la quatrième de couverture, ce n’est qu’au bout de 230 pages que le lien entre les deux personnages nous apparaît. Je n’irai pas jusqu’à dire que cela m’a posé problème mais je me demandais jusque là quel pouvait bien être le rapport entre Molly et John.

Finalement, c’est peut-être même le début du roman que j’ai préféré car je n’ai pas tellement aimé la façon dont tout cela se termine. Le personnage de Molly, en particulier, n’a pas répondu à mes attentes ; ses décisions n’ont cessé de m’énerver les unes après les autres !

D’un autre côté, c’est aussi justement le propos de l’auteur de nous montrer que la rencontre fortuite de deux personnes peut parfois avoir des conséquences désastreuses.

Ceci dit, même si le roman ne m’a que moyennement plu, Jonathan Dee donne un bon aperçu de l’atmosphère des années 80/90 aux USA, et pas seulement dans le milieu de la publicité.

Après avoir beaucoup aimé Les privilèges, j’avais très envie de relire Jonathan Dee, mais, sans aller jusqu’à parler de déception, La fabrique des illusions n’a pas été à la hauteur de mes espérances.

10/18, septembre 2013

Du côté des challenges : Le challenge US chez Noctenbule.

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Joyce Maynard – Les filles de l’ouragan

Joyce Maynard - Les filles de l'ouraganlogo_coeurQuatrième de couverture : New Hampshire, 1950. Nées le même jour, dans le même bourg, dans des familles que tout oppose, Ruth, beauté exaltée, a l’âme d’une artiste ; l’androgyne Dana, l’esprit terrien. Si dissemblables, et pourtant. Chacune lutte pour exister dans un monde auquel elle ne se sent pas appartenir, et leurs destins sans cesse se frôlent. Jusqu’au jour ou un secret inouï bouleverse leur vie.

L’écriture de Joyce Maynard a beaucoup de charme et m’a tout de suite plu, je n’ai donc eu aucun problème à rentrer dans l’histoire de ces deux familles que tout oppose et qui pourtant, au fil des années, restent bizarrement connectées.

J’ai beaucoup aimé les deux narratrices, Ruth et Dana, chacune dans son genre, ainsi que les observations qu’elles font sur leur famille et sur celle de l’autre. A travers elles, l’auteur explore également les problèmes que peuvent rencontrer les adolescents, les premières amours, les questions sur la sexualité, le choix de ses études, d’un métier, etc. ce qui rend le récit encore plus intéressant.

J’adore les histoires qui tournent autour d’un secret de famille et même si j’ai soupçonné la vérité avant la fin du livre, j’ai tout de même adoré ! On peut même dire que c’est un coup de cœur !

Maintenant, j’ai bien envie de lire d’autres romans de Joyce Maynard, en avez-vous à me conseiller en particulier ?

10/18, mai 2013

Du côté des challenges : Le challenge US chez Noctenbule ; Romancières américaines chez Miss G.

Joyce Carol Oates – La légende de Bloodsmoor

Joyce Carol Oates - La légende de BloodsmoorQuatrième de couverture : En Pennsylvanie, au XIXe siècle, dans la vallée de Bloodsmoor, la famille Zinn est une famille comme les autres, avec cinq filles en âge de se marier. Lorsque Deirdre est enlevée en pleine journée par un homme mystérieux, tout bascule : Constance Philippa se comporte de manière scandaleuse la nuit de son mariage ; Malvinia tombe dans les filets d’un dandy peu scrupuleux ; Samantha se dévoue à l’oeuvre de son père… et en subit les conséquences. Quel sera leur sort à la veille du siècle nouveau ?

La légende de Bloodsmoor est un roman au rythme très lent. L’histoire n’avance pas vite, au point qu’il se passe une bonne centaine de pages, si ce n’est plus, pour qu’on arrive au récit de l’évènement annoncé dans les premières lignes du roman. Pourtant, malgré cette lenteur, il y a quelque chose de fascinant dans cette histoire qui nous donne envie de poursuivre la lecture et de connaître le destin des membres de la famille Zinn.

Ce n’est pas forcément avec ce genre d’histoire que je préfère Joyce Carol Oates et je n’aurais pas été malheureuse si le récit avait été amputé de quelques pages mais cela reste globalement un bon roman. A lire si on aime Oates mais à éviter pour une découverte.

Le livre de poche, novembre 2012

Du côté des challenges : Le challenge US chez Noctenbule ; le challenge Romancières américaines chez Miss G.

J.D. Salinger – Franny et Zooey

J.D. Salinger - Franny et ZooeyFranny et Zooey n’est pas à proprement parler un roman – même s’il paru comme tel – mais une série de deux récits.

Dans le première histoire, Franny, est une jeune fille qui rend visite à son petit ami à l’université. La majeure partie de la nouvelle se déroule pendant qu’ils déjeunent au restaurant. Elle est obsédée par un petit livre qu’elle a glissé dans son sac à main et qu’elle refuse de lui montrer. Le comportement de Franny et son obsession m’ont pas mal énervée mais j’ai pourtant beaucoup aimé la chute de la nouvelle que j’ai trouvée bien amenée.

Quant à Zooey, il s’agit en fait d’un des frères aînés de la jeune femme. On apprend que cette dernière est retournée dans sa famille plutôt qu’à l’université et qu’elle ne quitte plus le canapé, toujours obsédée par Récits d’un pèlerin russe, livre qu’elle a trouvé dans la chambre de ses frères ainés. Cette deuxième nouvelle est composée de deux parties essentielles. La première met en scène Zooey et sa mère Bessie et nous montre le fossé qui existe entre sa façon de penser et celle de ses enfants. La seconde partie, qui occupe la plus grande partie du livre , est constituée d’un long dialogue entre Franny et Zooey dans lequel il lui explique sa façon de penser et essaie de la faire redevenir elle-même.

Ce livre aborde notamment le thème de la religion via la crise mystique que traverse Franny mais il parle aussi et surtout, à mon avis, de la difficulté de trouver sa place et son but dans le monde.

Une lecture intéressante et qui apporte matière à réflexion.

Robert Laffont, Pavillons poche, mars 2010

Du côté des challenges : Le challenge US chez Noctenbule ; challenge Gilmore Girls chez Touloulou.

Laura Kasischke – A Suspicious River

Laura Kasischke - A Suspicious RiverQuatrième de couverture : « Le Swan Motel, de l’autre côté de la rue, était propre et frais – draps amidonnés, moquette beige, serviettes de toilette blanches et décentes que nous envoyions deux fois par semaine à Ottawa City, pour les faire laver, dans un camion plein de sacs-poubelle en plastique vert olive. Derrière le motel, la Suspicious River roulait ses flots noirs… » Hyperréalisme, violence et crudité, transfigurés dans un univers poétique d’une force exceptionnelle, Kasischke n’est pas sans rappeler le grand Hopper et les meilleurs cinéastes américains. Mais surtout, elle fait du lecteur un voyeur fasciné, véritable héros de cette entreprise.

Cela faisait un bon moment que je voulais découvrir Laura Kasischke et malheureusement cette première incursion dans ses écrits n’aura pas été concluante.

Je ne vais pas passer par quatre chemins pour vous dire que je me suis ennuyée… Cela avait pourtant bien commencé, le style est, certes cru, mais aussi réaliste et vraiment pas désagréable à lire, pourtant, j’ai trouvé au bout d’un moment que la trame était un peu maigre et qu’on tournait un peu en rond dans les pensées de la narratrice.

Cela ne m’empêchera pas de poursuivre ma découverte de la bibliographie de l’auteure car je ne doute pas que sa réputation soit justifiée, reste à savoir si ma déception vient du fait que cela ne correspond pas à mes goûts ou si c’est juste que son premier roman – la première publication de Suspicious River date de 1996 – n’est pas le meilleur.

Le Livre de poche, août 2013

Du côté des challenges : Romancières américaines chez Miss G ; Le challenge US chez Noctenbule.

Joyce Carol Oates – Les chutes

Joyce Carol Oates - Les chuteslogo_coeurQuatrième de couverture : Au matin de sa nuit de noces, Ariah Littrell découvre que son époux s’est jeté dans les chutes du Niagara. Durant sept jours et sept nuits, elle erre au bord du gouffre, à la recherche de son destin brisé. Celle que l’on surnomme désormais « la Veuve blanche des Chutes » attire pourtant l’attention d’un brillant avocat. Une passion aussi improbable qu’absolue les entraîne, mais la malédiction rôde…

Je suis à court de mots pour vous parler de ce roman. Mon impression sur ce livre se résume toute entière par le logo coup de cœur apposé au début de cet article. Mais ce qui vous intéresse, ce n’est pas seulement, je suppose, de savoir que j’ai aimé mais pourquoi je l’ai aimé, et là, je ne sais pas quoi dire, tout un tas d’adjectifs me viennent en tête mais je n ‘arrive pas à faire une phrase cohérente. Un comble quand on essaye de parler d’un livre d’une romancière aussi talentueuse que Joyce Carol Oates.

Le langage, la construction, les personnages, tout dans ce roman semble à sa place, si ce n’est pas la perfection, on s’en approche fortement !

Ce qui m’a attirée dès le début de l’histoire, c’est le personnage d’Ariah, fille de pasteur, bien élevée, on ne peut plus heureuse de trouver, à l’âge de trente ans (ou presque, je ne sais plus), un homme qui veuille bien l’épouser. Elle déchante pourtant assez vite puisqu’au lendemain de leur nuit de noces dans un charmant hôtel proche de Niagara Falls, son époux se jette dans les chutes. Incrédulité, incompréhension, déni, c’est dans une sorte de brouillard qu’elle va passer les jours qui suivent la mort de son mari.

Il est donc surprenant de la voir ensuite se remettre aussi rapidement de son deuil et se rapprocher de Dirk Burnaby, rencontré pendant cette douloureuse période.

Ariah est donc un personnage complexe et fascinant, tout au long du récit j’ai eu l’impression de naviguer entre deux eaux, tantôt je la comprenais, tantôt elle me faisais peur, mais à aucun moment, pour rien au monde, je n’aurais voulu interrompre cette lecture.

Bien que ce personnage constitue le point central du roman, les autres protagonistes et l’ambiance des années 50 à 70 aux USA ont également leur importance et contribuent à cette atmosphère à la fois fascinante et effrayante.

Sans conteste un des meilleurs romans de Joyce Carol Oates !

Points, août 2006

Du côté des challenges : A tous prix chez Asphodèle, Prix Femina étranger en 2005 ; Le challenge US chez Noctenbule ; Romancières américaines chez Miss G.