Archive for the ‘ Littérature russe ’ Category

Léon Tolstoï – Anna Karénine

Anna se rend en visite chez son frère Stiva qui lui a demandé de l’aide, en effet, son épouse Dolly a découvert sa liaison avec une autre femme et menace de le quitter. Il espère qu’Anna pourra la faire changer d’avis.

En arrivant à la gare, elle rencontre pour la première fois le Comte Alexei Kirillovich Vronsky, une rencontre qui ne les laissera indifférent ni l’un ni l’autre.

Plus tard, alors qu’Anna séjourne toujours chez Stiva, un bal est organisé au cours duquel Vronsky l’invite à danser. Bouleversée par les émotions qu’elle ressenti dans ses bras, elle rentre retrouver son mari à Saint-Pétersbourg. C’est en le revoyant qu’elle se rend compte qu’elle ne l’a en fait jamais aimé…

Par ailleurs, au même moment, Levine, riche propriétaire, fait sa demande à la sœur de Dolly, Kitty, jeune fille de dix-huit printemps. Celle-ci le rejette, pensant que Vronsky va la demander en mariage. Lorsqu’elle se rend compte que celui-ci n’a d’yeux que pour Anna, sa santé commence à se dégrader…

Cette relecture a été bien meilleure que la première, en partie sans doute du fait qu’à l’époque j’étais beaucoup moins mature, d’autre part, parce que j’ai attaqué le roman avec un tout autre état d’esprit et l’envie de voir cette histoire sur grand écran ! Lors de ma première lecture, je m’étais focalisée sur ce qui arrive à Anna à la toute fin du récit (élément qui m’avait été spoilé maintes et maintes fois…) sans vraiment m’intéresser aux conséquences de sa liaison avec Vronsky, encore moins à l’histoire de Levine qui est pourtant un personnage passionnant ! Cette fois, je me suis aussi beaucoup plus intéressée aux sentiments d’Anna et aux réactions que ses actions ont suscité dans la société. Qu’aurais-je fait à la place d’Anna ? je continue à me le demander…

Certes, c’est un roman très long, oui, parfois, j’en ai eu marre (j’ai d’ailleurs alterné avec d’autres lectures pour me distraire), mais cette histoire vaut largement le coup qu’on y investisse du temps. J’ai redécouvert les personnages avec un nouveau regard et j’en suis ravie, je ne resterai donc pas sur une sensation d’inachevé.

Une relecture qui m’a réconciliée avec Tolstoï et qui va me permettre de m’attaquer à la prochaine étape : Guerre et paix !

Je vous encourage vivement à aller lire les billets des participantes à cette lecture commune : Arieste, Cécile, Grignoteuse, Malika, Malorie, Miss Leo, Philisine Cave, Sandy, Shelbylee, Touloulou et Une comète. J’espère que je n’ai oublié personne, si c’est le cas, je m’en excuse et j’accepte les coups de fouets (ben quoi, c’est la mode non ?). Laissez-moi juste un petit mot et je vous rajouterai !

Ce fût une lecture commune très agréable en ce qui me concerne mais la longueur du livre a cependant posé quelques problèmes, je rajouterai donc au fur et à mesures les billets des participantes. Stay tuned !

Je vous laisse avec la bande annonce du film dont la sortie en France est prévue le 5 décembre 2012.

Et une lecture de plus pour le challenge Gilmore Girls de Karine !

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Nikolaï Gogol – Les âmes mortes

Nikolaï Gogol - Les âmes mortesPavel Ivanovitch Tchichikov se rend dans une ville de province avec pour objectif de racheter à plusieurs propriétaires leurs âmes mortes. Le mot « âme » dont il est question ici est en fait synonyme de « serf ». A cette époque, en Russie, le nombre de serfs déterminait la valeur d’une propriété. Cependant, comme les évaluations n’avaient lieu que tous les cinq ans, les propriétaires devaient payer des impôts sur le nombre de serfs relevé lors du dernier recensement et ce, jusqu’au suivant, même lorsqu’un certain nombre d’entre eux étaient morts. Tchichikov se propose de les racheter, arguant qu’il leur ferait ainsi faire des économies. Si les divers propriétaires à qui ils s’adressent ne comprennent pas quel serait l’intérêt pour Tchichikov de devenir propriétaire de ses âmes mortes, le lecteur lui, a bien compris ses manigances et ne peut que s’étonner de la bêtise de ces gens.

Ce fût une lecture laborieuse… Le texte comporte un nombre infini de détails n’ayant aucune importance dans l’affaire qui nous occupe, et je ne vous cache pas que j’ai sauté plusieurs lignes lorsque je voyais venir l’énumération sans intérêt… En temps normal, j’aime les livres où il y a beaucoup de descriptions lorsqu’elles servent à nous mettre dans une ambiance particulière ou qu’elles nous permettent de mieux visualiser une scène ; là ce n’est pas le cas, il y en a beaucoup que j’ai trouvé inutiles et ça ne m’a pas aidée à me plonger dans le roman… Toutes ces digressions sont regrettables car l’histoire en elle-même m’a bien plu et la façon dont Gogol décrit la médiocrité de tous ces personnages est assez jouissive.

Je l’ai refermé avec un sentiment mitigé mais je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé pour autant !

Folio, juillet 1973

Lu dans le cadre du challenge Un mot, des titres de Calypso. Si vous souhaitez vous inscrire à la prochaine session du 15 juillet pour laquelle il faudra lire un roman dont le titre comporte le mot fille, cliquez sur le logo ci-dessous !

Ce titre participe également au challenge Gilmore Girls de Karine !