Blandine Le Callet – La ballade de Lila K.
Des hommes sont entrés chez elle et ont emmené sa mère de force ; c’est comme ça que Lila s’est retrouvée là…
Le 16 novembre 2095, elle est internée dans un centre dont elle sera autorisée à sortir à sa majorité si elle est jugée apte à se débrouiller seule. En attendant, elle va devoir tout réapprendre, à parler, à marcher mais surtout à faire confiance aux autres afin de pouvoir un jour réintégrer la société. Un objectif qu’elle est bien décidée à atteindre quelles que soient les difficultés car c’est son seul moyen de retrouver un jour sa mère dont elle ne garde que très peu de souvenir si ce n’est un sourire…
J’ai aimé l’histoire globalement bien qu’il manque un petit quelque chose dans ce roman ; plus d’explications sur le fonctionnement de la société peut-être ? Blandine Le Callet a de très bonnes idées mais je pense qu’elle aurait pu aller encore plus loin dans cette dystopie.
Quoi qu’il en soit c’est un bon roman, qui nous amène à nous poser pas mal de questions sur ce que pourrait être la vie dans ce type de société et qui nous offre aussi un aspect psychologique très intéressant à travers les relations que Lila tisse avec les autres personnages. On se demande tout au long du livre jusqu’où elle va aller pour arriver à ses fins et surtout, ce qu’elle va découvrir sur cette mère dont l’existence semble avoir été effacée.
Un livre très différent de son premier roman Une pièce montée mais qui traite une fois de plus très bien les relations humaines.
Le livre de poche, février 2012