Lectures nippones… ou presque

MURAKAMI Ryû – Kyoko

KyokoCe roman est réputé pour être le plus optimiste de l’auteur. Cela ne veut pas dire pour autant que les thèmes abordés ne sont pas difficiles.

Kyoko, le personnage central de ce roman, part à New York afin de retrouver un certain José; un jeune homme qui l’a en quelque sorte sauvée en lui apprenant la danse quand elle était petite. Pour ce faire, elle n’a en sa possession qu’une adresse vieille de plusieurs années.

L’histoire est racontée du point de vue de divers personnages que la jeune femme rencontre au fil de ses recherches. Il est intéressant d’observer la personnalité de Kyoko à travers leurs yeux et sa persévérance face aux situations les plus désespérées.

Pas le plus marquant des romans de Ryû Murakami mais un livre qui fait réfléchir.

FURUKAWA Hideo – Alors Belka, tu n’aboies plus ?

BelkaDans ce roman, Furukawa a eu l’idée de raconter plusieurs décennies d’Histoire à travers la descendance de quatre chiens soldats abandonnés par l’armée impériale japonaise sur une île déserte pendant la seconde guerre mondiale.

Alors Belka, tu n’aboies plus ? est un roman difficile à décrire et à appréhender. J’étais d’ailleurs un peu sceptique avant de commencer ce livre mais finalement je me suis vite laissée emporter sur les traces de ces générations de chiens à travers le monde.

Un roman intéressant et original qui m’a donné envie de lire d’autres livres de l’auteur.

Radhika Jha – La Beauté du Diable

La beauté du diableCe roman n’a pas été écrit par une japonaise, mais il aurait pu. Outre le fait que l’action se déroule au Japon, on retrouve dans ce livre de l’indienne Radhika Jha des thèmes souvent abordés dans la littérature japonaise contemporaine.

Kayo s’est mariée jeune et a rapidement eu un premier enfant. Son époux étant très pris par son travail, elle se sent rapidement délaissée et trouve dans le fait d’acheter des vêtements un échappatoire à son morne quotidien. A la suite d’une rencontre avec sa meilleure amie du temps du lycée, elle commence à dépenser des sommes de plus en plus conséquentes, jusqu’à se retrouver criblée de dettes…

Je n’ai pas trouvé l’histoire particulièrement originale mais certains passages sur la société de consommation et sur la vie au Japon m’ont beaucoup plu.

Une descente aux enfers savamment orchestrée que j’ai pris plaisir à lire malgré le manque de surprises.

  1. Merci pour ces découvertes.

  2. Super la photo de toi avec Kyoko :)

  3. Si tu as envie d’approfondir Furukawa, je te conseille très vivement Soundtrack ! On me l’a offert pour mon anniversaire, et c’est véritablement un excellent livre !

    • C’est justement celui que j’ai repéré, merci pour ton commentaire qui m’encourage dans ce sens ! :)

  4. Belle juxtaposition d’images ! Ton livre et tes cheveux, on s’y croirait. Le livre avec les chiens m’intéresserait, mais tu connais ma PAL…

    • Merci ! Oui celui avec les chiens pourrait te plaire je pense, mais je comprends que tu ne te jettes pas dessus :D

  5. Bravo pour la 1ère photo !!

  6. J ai adoré Belka pour ma part ! Tellement original et tellement prenant …
    De Murakami Ryu , je n’oublierai pas  » les bébés de la consigne automatique  » , glaçant et magistral …

    • « Les bébés de la consigne automatique » c’est le premier que j’ai lu de Murakami et je ne risque pas de l’oublier non plus, c’est sans doute mon préféré avec « Bleu presque transparent ».
      Et Belka, est en effet vraiment original, j’ai adoré l’idée de départ et le développement.

  7. Voici bien longtemps que je n’ai pas lu d’auteur japonais. Murakami Ryû ce n’est pas pour moi, j’ai testé à plusieurs reprises, mais je n’ai rien aimé de lui.
    La Beauté du Diable me tente bien, je note ce titre dans ma wishlist :)

    • Effectivement, même si celui-ci est moins sombre, je ne te conseille pas le Murakami, il y a peu de chances que tu aimes.

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