KAWAKAMI Hiromi – Manazuru

Le mari de Kei, Rei Yanagimoto, a disparu il y a environ douze ans. Du jour au lendemain, il est parti et n’a plus donné de nouvelles. Depuis son départ, elle vit avec sa mère et sa fille. Après avoir vu le nom de Manazuru écrit dans le journal de Rei, elle décide de s’y rendre pour essayer de retrouver sa trace.

Avec ce roman, il m’est arrivé un truc qui m’arrive rarement, je me suis ennuyée. La plupart du temps, quand je n’aime pas un roman, c’est parce que je le trouve mal écrit, ou que le scénario est bancal, mais c’est rarement parce que je m’ennuie ! Je n’en suis pas revenue tout au long de ma lecture, il ne se passe absolument rien ! Je tournais les pages, attendant le déclic qui me ferait m’intéresser à la vie de ces personnages, et non, rien n’y a fait. Je n’ai pas du tout été sensible à l’écriture ni à la vie quotidienne de ces trois femmes.

C’est très dommage car c’est le premier livre de Hiromi Kawakami que je lis, et bien que j’ai lu beaucoup d’éloges à propos de son roman Les années douces, je ne suis pas sûre d’avoir envie de retenter l’expérience de sitôt.

Philippe Picquier, février 2012

  1. Ah, dommage…

  2. C’est toujours intéressant de lire les expériences de lecture des unes et des autres : le fait que tu te sois ennuyée m’interpelle. J’imagine un livre bien écrit (dans le sens où le style est fluide et les phrases mélodieuses) mais où l’intrigue reste désespérément plate. Je ne dis pas que je ne lirai pas ce livre. On verra, si un jour la rencontre a lieu.

  3. Oh, sérieusement? J’ai adoré Les années douces (qui est aussi très lent). Je pense que je vais quand même tenter le coup hein.

    • Je lirai Les années douces un jour, c’est sûr, juste après celui-ci, ça ne faisait pas envie. Ce n’est pas du tout la lenteur qui m’a gêné dans celui-ci (au contraire c’est quelque chose qui me plait beaucoup dans la littérature japonaise en général) mais vraiment le fait que tout est insignifiant.

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