Julie Otsuka – Quand l’empereur était un dieu
Quatrième de couverture : Au lendemain de l’attaque de Pearl Harbour, une famille de Berkeley brutalement arrachée à sa demeure est déportée par le FBI à la frontière du désert. Ses origines japonaises suffisent à justifier l’emprisonnement, la peine et l’humiliation. Trois ans auxquels chacun doit survivre, agrippé aux joies passées, pour tenter de se reconstruire dans les ruines de la Seconde Guerre mondiale.
J’ai eu envie de découvrir ce premier roman de l’auteure après mon coup de cœur pour Certaines n’avaient jamais vu la mer. Julie Otsuka raconte ici l’histoire d’une famille envoyée dans un camp de détention jusqu’à la fin de la guerre, un récit qui s’inspire de ce qu’ont vécu ses grands-parents. Il est intéressant de voir que les soupçons pèsent sur la population immigrée d’origine japonaise et les mesures qui sont prises à leur encontre. Un épisode de l’histoire qui m’était totalement méconnu jusqu’à ce que je découvre les romans de Julie Otsuka et que j’ai trouvé vraiment captivant. La narration est beaucoup moins poétique que dans son dernier roman en date, plus mécanique et descriptive ; j’ai donc été moins touchée par Quand l’empereur était un dieu. Cependant, je ne parlerais en aucun cas de déception car l’eussé-je lu avant Certaines n’avaient jamais vu la mer, il n’aurait pas eu à souffrir de la comparaison.
C’est donc pour moi un bon premier roman qui laissait présager du talent de l’auteure et qu’il ne faut pas négliger.
10/18, juin 2008
Je l’ai lu aussi mais je n’ai pas fait de billet. J’ai trouvé la première partie complètement glaciale et presque désincarnée quand ce sont la mère et la fille qui s’expriment. Par contre, quand on passe au petit garçon, je trouve que le récit pend une autre ampleur et la fin est magistrale. Le sujet quant à lui est évidemment édifiant.
J’ai trouvé ça assez froid en effet. Les dernières pages en revanche m’ont plus fait penser à « Certaines… » et m’ont plus touchée du coup.
J’avais entendu parlé de cet aspect de la 2de guerre mondiale, mais je n’ai pas encore lu de roman à ce sujet. Je serais tentée mais en même temps, j’hésite un peu…
Qu’est-ce qui te fait hésiter ?
la taille de ma PAL !
Et le fait qu’il y ait une impression de froid au début … mais surtout ma PAL !
j’ai prévu de lire Certaines n’avaient jamais vu la mère pour le challenge du prix des lectrices ;) j’ai hâte. Celui-ci doit être aussi intéressant vu ce que tu en dis :)
bonne journée
J’espère que tu aimeras ! :)
Je commencerais bien par celui-ci en attendant que « Certaines n’avaient jamais vu la mer » sorte en poche, c’est un sujet qui m’intéresse fortement.
J’ai hâte de voir ce que tu en penseras !
Je connais un peu cette période dont tu parles mais c’est vrai qu’elle n’est pas beaucoup traitée en littérature contemporaine, j’attends un peu pour le dernier et je vais voir pour celui-ci, déjà je le note, j’adore la couverture ! J’adore les bonsaïs, donc… :)
Je pense que tu apprécieras. Et la couverture est en effet très sympa !
Je le découvrirai malgré sa « première » froideur. Bises
Cool, je suis curieuse de lire ton ressenti.
bonne idée de revenir aux débuts d’un écrivain
le thème est intéressant en tout cas
En effet, c’est intéressant.
J’avais beaucoup aimé et appris un pan de l’histoire que j’ignorais dans ce premier livre tout en lenteur mais je reste circonspect quant à « certaines n’avaient jamais vu la mer » tellement j’ai lu d’avis assez peu favorables.
Tu es la première à dégainer ta chronique pour le challenge, pourquoi je ne suis pas surprise ? :)
Je connais très mal cette partie de l’histoire. Vu ce que tu dis, j’essaierai de découvrir Julie Otsuka avec ce roman et non certaines… qui me fait aussi très envie !
Appelle-moi la Lucky Luke des challenges !
Tu as raison, lis celui-ci d’abord, il est en poche et pas cher, tu ne seras gagnante à le faire dans ce sens-là ! ;)